Vous commencez certainement tout juste votre 14 juillet, alors que pour moi la journée se termine et je réalise seulement maintenant (19h) qu'il s'agissait de la fête nationale de mon pays... Tant pis !
Comme vous l'avez peut être compris (ou pas), je suis en Australie pour les mois de juillet et août. Plus exactement sur la Gold Coast (va chercher une carte si tu ne vois pas où c'est), à Surfer Paradise (un nom de ville comme ça, ça ne s'invente pas). Il s'agit d'un voyage linguistique puisque j'ai intégré une école (Langport) qui propose des cours d'anglais plus ou moins intensif. Je suis une étudiante à mi-temps, mes cours se terminent à 12h45 (et commencent à 9h). Je peux donc profiter quand même de mes vacances et de la ville (et de la plaaaaage !). Cette école concentre énormément de différentes nationalités... Elle permet un vrai brassage culturel et des rencontres très fortes. Je suis quand même partie avec mon copain, histoire de ne pas être malheureuse loin de lui !
Bref. ça nous mène où tout ça ? A la discussion que j'ai eu cet après midi avec une brésilienne : je lui expliquais que je tenais un blog sur la mode. Elle m'a tout de suite demandé si j'allais à la Fashion Week et si des créateurs m'envoyaient des tenues. Je lui ai expliqué qu'il y avait peut être quelques blogs très connus dans le monde, qu'en France il y avait quelques blogueuses reconnues... mais qu'il y avait surtout des milliers de fashion blogs totalement inconnus et que j'en faisais partie. Sa réponse m'a scotché, puisqu'elle a voulu savoir pourquoi je tenais un blog si je n'étais pas célèbre. C'est là que je me suis rendue compte de la "mauvaise" ou "fausse" image qu'avait les blogs de mode...
Une vraie image de marketing/pub/it-girl. Alors que finalement, non ! Je ne vais parler que de moi, histoire de ne pas me faire porte-parole des autres blogueuses...
Mon ressenti est que mon blog de mode me permet d'oser ce dont j'ai envie. C'est fou que ma motivation tienne en une phrase ! Bien sur que j'apprécie le sentiment tout égocentrique de me savoir lue. Mais par dessus tout monter mes looks, regarder les photos, chercher des sources et des boutiques... Tout ça me pousse surtout à sortir de mes petits chemins habituels.
Encore une fois, vers où vais-je ? (Oui, cette phrase est française)
(Vers la Fashion Week)
(Joke)
Vers le fait qu'être poussé vers l'inconnu, essayer de nouvelles choses, en fringue ou autre, c'est côôl !
Ne me regarder pas d'un air consterné, je vous assure que c'est exactement ce que je veux dire ! Dur de bousculer son quotidien, de changer d'environnement/jupes/potes/style vestimentaire/boulot/pays...
Là par exemple (moi, au hasard) : comme dit précédement de multiples fois, j'ai du partir en Australie avec une valise light.
Niveau bijoux, ça donne ça (la trousse est vide, je n'ai rien caché) : 4 colliers / 3 bagues / 4 paires de B.O
Et après la trousse à bijoux, j'ai du préparer la boite-à-beauté avec maquillage et crèmes :
Moi qui suis une adepte des huiles, crèmes pour les mains, poudre, parfums, baume à lèvre....
Je suis donc en pleine révolution : à part mes mini-dosettes de produits, je suis contrainte d'abandonner mes habitudes pour tester les produits australiens (ou non-australiens) et refournir mon vanity. J'ai commencé par un démaquillant (en france j'aime les produits Nuxe, et l'eau micellaire aux 3 roses me sert de démaquillant), avec le seul en rayon : un Nivea.
Je pense que la prochaine étape sera un vernis à ongle (adieu ma ribambelle de vernis E.L.F, resté dans mon frigo à Lyon) et un dissolvant (note à moi-même : chercher dans le dico la traduction anglaise).