20 février 2010

S-R pour H&M


Il est 11h22, samedi 20 février.

Je me suis levée à 7h45 (UN SAMEDI MATIN) pour être vers 8h25 devant le H&M des cordeliers à Lyon.
Déjà le réveil, ça a été dur. Couchée pas très tôt la veille au soir, c'est l'Homme qui me tire du lit en me rappelant que ça fait deux semaines que je lui parle de cette collection.
On se lève. On s'habille. On part.
(Oui, "on", l'Homme est généreux, compréhensif et amoureux. Il m'accompagne dans ce périple fashion.)


Après le réveil, la queue.
Quand on arrive, il y a à peine 20 filles devant nous et l'ambiance est sympathique. On discute de ce qu'on aimerait attraper, des autres ventes similaires, du placement dans la boutique de telle ou telle pièce. En 45 minutes, l'ambiance change.
Les nanas qui s'approchent trop près du début de la queue reçoivent des remarques sur la politesse et l'ordre d'arrivée.
C'est comme aux JO : les copines se coachent, les groupes se répartissent les tâches, chaque "pays" zieute le "pays" voisin pour noter ses envies de performance.
Et vers 9h20, le drame...
Les agents de sécurité de la boutique d'à-côté (Monoprix donc pour les lyonnaises) ne veulent pas voir une longue queue s'étendre et boucher l'entrée de leur magasin. Ils vont vers la moitié de la file et demandent aux derniers d'avancer jusqu'au bout pour former une boule/un tas plutôt qu'une ligne droite. Les demoiselles du milieu de queue se retrouvent en deux secondes tout au bout, les dernières s'étant ruées vers l'avant.
Un groupe de 6 filles poussent l'impudence jusqu'à enjamber les trois barrières du début afin d'être dans les dix premières. Elles se font impitoyablement huées, mais restent à leur place.
Vers 9h35, drame encore plus dramatique...
Les vendeuses/vendeurs d'H&M viennent se servir en toute tranquilité, avant l'ouverture. Les piles d'écharpes et de pulls rayés baissent dangereusement. Les demoiselles de la queue commencent à tambouriner sur les vitrines pour marquer leur mécontentement.
Je reconnais qu'il aurait été plus diplomatique de les laisser se servir la veille au soir, ou vraiment, vraiment très tôt. Mais surtout pas devant les fashionistas sous tension.
Et puis à 9h55, l'ouverture des portes totale et sans restrictions aucunes.
Je n'avais jamais vécu ça et je crois que ce sera la dernière fois.
Grâce à 1h30 d'attente, j'ai eu droit à 7 secondes 1/2 pour choisir ce que je voulais avant que le raz de marée ne dévaste tout. Grâce à moi-même j'ai eu la robe pull convoitée; grâce à l'Homme j'ai eu la salopette/combi noire (et il a même réussi à attraper un pull rose). Le tout en S ET en M pour que je puisse essayer. Il est fort l'Homme.
Je ne raconterais pas la cohue (indescriptible).
9h58 : j'ai dans mes mains la robe, l'Homme me fait des signes, on se rejoint à l'étage. Vide. L'étage entier. Le vendeur arrive au bout de deux minutes pour nous ouvrir les cabines. Je prend mon temps pour essayer et me rend compte que le pull rose n'est celui désiré (avec des noeuds-noeuds). Lorsque je propose la paire que j'ai, deux filles pleurent en me remerciant.
10h05 : "j'offre" aussi la combi en M (trop grande) à qui voudra, une demoiselle hullule de joie.
10h06 : je paie et je reçois mon sac rose.
Pour redescendre et sortir c'est moins évident. A 10h07 il n'y a plus un seul accessoire à part les compensées roses. Une jupe traîne sur une étagère. Pour le reste, les vendeuses se battent avec les clientes pour les empêcher d'enlever les vêtements des mannequins en vitrine.
10h10 : je prend mon bus et rentre chez moi.
Le plus surprenant là dedans ?
J'avais imaginé les fashionistas faisant le pied de grue à l'entrée et sachant très précisement quellques pièces elles voulaient. Mais je n'avais pas vu venir les dames ayant la soixantaine, pleines de rage, qui te poussent pour entrer avant toi et t'arrachent des mains une ceinture.
Drôle, mais je pense que pour me remotiver à l'avenir il faudra une collection bien exceptionnelle et à des prix tout aussi bas !





10 commentaires:

  1. raaa!!! c'était aujourd'hui???? ro non!!!! moi qui voulait tant la roobe rose à froufrou... ben c'est foutu ... est-ce que par hasard tu sais combien elle coûtait stp?
    la combi est craquante aussi=)

    RépondreSupprimer
  2. Arf, non désolé je ne sais pas du tout. Les prix étaient tous autour de 30-50 euros... (Moi j'ai payé 40 euros la robe pull par exemple)

    Tu peux toujours tentée de faire le tour des H&M de ta région, apparement ils disaient qu'ils avaient un peu de stock pour réapprovisionner. Tente ta chance, demande aux vendeurs ;)

    RépondreSupprimer
  3. qu'est ce qu'on ferait pas nous les filles hein???
    pour ma part, je me suis évitée la furie des modeuses et je suis bien contente de retrouver les comptes-rendu sur vos blogs ;)
    bon week end!
    Aurélie, boite mode&it

    RépondreSupprimer
  4. et bien quel périble! tu les as bien meritées!

    RépondreSupprimer
  5. Ha oui, ça c'est de la motivation!

    RépondreSupprimer
  6. beau achat !
    merci pour tes commentaires , tu as donc eu ton jean boy friend par internet ? tu sais quelle marque en propose de bon en magasins ?
    Je n'aime pas trop faire des achats par internet pour le moment ... =)
    bisous

    RépondreSupprimer
  7. Aurélie, Alice, Mahayanna : Et encore, je crois qu'on ne se rend vraiment compte de la chose seulement quand on l'a vécu... :D

    Sudenly-Me : Merci, j'avoue que je voulais vraiment la robe pull, et finalement c'est la combi qui me plait le plus. très vite des photos porté ;)

    RépondreSupprimer
  8. Je vois que tu as vécue de folles sensations !
    Si tu le veux bien j'aimerais faire un lien sur ton article sur mon blog.
    Merci d'avance,
    xoxo

    http://lady-french.blogspot.com

    RépondreSupprimer
  9. je suis jalouse.... mais n'ai pas eu le courage de me lever pour y aller ;)

    RépondreSupprimer
  10. Léa : Oulàà, je n'avais pas vu ton commentaire ! Oui bien sur que tu peux faire un lien sur ton blog, avec plaisir même ;)

    Marie : je te comprend infiniment ! Sans l'Homme, je ne me serais vraiment pas levée... C'est presque inhumain un samedi matin ;) Mais courage, peut être que la prochaine fois !

    RépondreSupprimer

[]