Avec un retard indécent, voici mon "analyse" de la collection Fashion Against AIDS de H&M... Eh oui, avec tous mes projets et plans je n'ai pas eu le temps jusqu'à aujourd'hui de pointer le bout de mon nez dans une boutique.
Bref, je profite d'une après-midi tranquille avec l'Homme et deux potes pour remonter l'artère principale de Lyon et scanner les nouveautés dans les boutiques qui m'intéressent. Je commence avec un 1er H&M qui ne propose pas la fameuse collection, je continue avec André qui n'a plus ma pointure de cette délicieuse paire de sandale en plastique rose avec noeud en satin (dit comme ça, ça paraît horrible. Mais j'ai littéralement craqué sur cette paire, suite des investigations plus tard peut être), j'enchaîne avec le Printemps et caresse mon cher Gilbert (cf cet
article), et j'atteris enfin dans le 2ème H&M où je trouve mon bonheur.
Je regarde, je regarde. J'embarque un foulard sans hésiter, il est bö. J'attrape les sandales vues et revues de partout. Pas vraiment convaincue par le reste, j'emporte quand même en cabine trois robes histoire d'avoir quelque chose à mettre ici.
Bilan : la 1ère robe est toute à frange, esprit bobo. Je l'ai prise en pensant à
Punky et son amour du bohème. Une fois portée, elle est bien mieux que sur le cintre. Je kiffe les franges, et mon petit doigt me dit que si elle était dans mon dressing je jouerais souvent avec.

Mais le point noir qui me retient c'est que, de près, le tissu est passablement transparent. Drôle donc, jolie incontestablement, mais ne franchira pas la porte du magasin avec moi.
2ème robe : franchement pas convaincue non plus sur le cintre, mais une fois portée s'est l'étourdissement. C'est simple, j'aime tout : le tissu doux et léger comme une caresse de l'Homme, l'imprimé dans les tons gris-bleu, la coupe avec les grandes poches, la longueur avec le bout du bas qui frôle le sol, .....
Mais je n'aime ni son prix (pourtant pas élevé, mais forcément trop cher quand on est censé économiser chaque centime pour un sac, le sus-nommé Gilbert), ni le dos qui couvre tout jusqu'à la nuque.


Oui, je sais. On voit une belle partie de mon soutien-gorge, mais je n'ai découvert le système de fermeture du devant qu'après avoir pris toutes les photos... Mea culpa.
C'est avec beaucoup de regrets que j'ai rendu cette robe à la vendeuse. Depuis que je suis rentrée, je pense à elle et j'hésite. J'hésite franchement parce que je n'aime pas les robes longues. Alors trouver une robe longue qui me fait aimer les robes longues, je me dit que c'est un signe du destin. Ou pas d'ailleurs.

3ème robe : enfin une robe fidèle à l'image qu'elle donne en première impression : pas jolie du tout !
Je n'aime ni les frous-frous qui n'en finissent plus sur toute la robe de froufrouter; ni la longueur avec le bout du bas qui va sous mes ballerines; ni la coupe qui montre tout les dessous; ni l'impression d'être une mariée en robe cheap.

A bannir d'un dressing et d'H&M par la même occasion !!!
Les chaussures. En soi je n'ai presque pas fait attention à la sandale elle-même, parce que dès que je l'ai enfilé j'ai été choquée par le baillement de la boucle à la cheville :

Je termine par le meilleur : ce qui est LA pièce de cette collection et qui a été une évidence dès que je l'ai vu dans le magasin. Ce foulard doux, grand, coloré. Qui se transforme en cheich ou écharpe ou ceinture, ou anse de sac selon mes envies...


Prix : 10 euros.
Recommandation pour vous, lectrices : achetez le de suite !
Malheureusement pour moi, le dilemne de la robe allait être compliqué par un objet Minellien :
le sac vert du milieu, derrière la sandale.

La chose coûte 50 euros (grâce à la matière synthétique). La couleur et la coupe sont sublimes, la contenance est immense. Je l'aime déjà autant que la robe. Mais comme la robe, c'est un délai supplémentaire, voir une opposition, à mon acquisition de Gilbert.
J'achète ou pas ? Et si oui, lequel ? Les deux ? Aucun ?
Le doute m'assaillit et je crains que la nuit ne m'apporte aucuuuuuuns conseils.